samedi 12 février 2011
L'enfant de Jules Vallès : bouleversant !
Marion a lu l'enfant et dit son émotion à la lecture de ces pages si surprenantes.
L'enfant de Jules Valles
Le livre que j'ai choisi de lire est le premier tome d'une trilogie écrite par Jules Vallès, « L'enfant ».
Julles Valles, né le 11 Juin 1832 en Haute-Loire et mort le 14 Février 1885 à Paris, était un journaliste, écrivain ainsi que politicien. Il est né d'un père professeur et d'une mère fille de paysan et eut une enfance assez difficile. Dans sa vie, il fut également l'auteur du fameux quotidien « Le cri du peuple » qui était le journal le plus lu à l'époque par les français. De 1871 à 1880, Jules Vallès part s'exiler en Angleterre, à cause d'une condamnation à mort. Juste avant de partir en Angleterre, il fut élu à la Commune de Paris, qui est une période de deux mois durant laquelle les membres de cette Commune s'oppose aux décisions de l'Assemblée Générale.
Jules Vallès est entré au collège du Puy en 1839 puis déménage avec ses parents à St-Etienne où il étudiera de la 7e à la 3e, dans un collège où son père enseigne en classe de 7e.
Puis il déménage une nouvelle fois à Nantes parce que son père est muté dans le Collège Royal de Nantes. Il y restera pour son année de 3e et rentre l'année suivante au Lycée où il étudiera la Rhétorique. Et finalement en 1848, Jules part à Paris pour continuer d'étudier la rhétorique au Lycée Bonaparte en 2e. Durant son voyage à Paris, il vit dans le pensionnat Lemeignan. Tous ces déménagement ont certainement dû bousculer l'enfance de Jules Vallès.
Quand on regarde bien ce livre, on peut voir au début que Jules Vallès a fait une note et quand on lit cette note, on peut y lire que Jules dédicace ce livre à tous les enfants qui ont vécu la même chose que lui, c'est à dire une enfance violente, et ceux qui se sont fait martyriser pas leurs parents. Cette note est assez touchante et quand on lit le livre, on ne pense pas que Jules ait pu écrire ça parce qu'il dit clairement au début de son œuvre qu'il voit sa situation comme plutôt favorable, il pense qu'il est un enfant trop gâté par sa mère et qu'elle se donne tant de mal à l'élever. Il ne se rend pas compte qu'en fait, sa mère est très violente avec lui et que ce n'est absolument pas sa faute, ce que lui pense clairement. En fait, sa mère lui a toujours dit qu'il ne fallait pas gâter un enfant parce que sinon il en profite et qu'il devient ingrat alors Jules ( qui se fait appeler Jacques dans le livre) pense qu'il est un enfant méchant, qu'il fait du mal à sa mère parce qu'elle se démène pour le rendre heureux. Et pourtant, au début du livre, au premier chapitre, il dit qu'il n'a pas de souvenirs heureux de son enfance, d'aucune tendresse venant de ses parents. C'est un livre triste à lire parce qu'on ne peut pas se mettre à la place d'une personne dans cette situation et pourtant on a envie de dénoncer ça parce que c'est horrible de faire subir ça à un enfant.
Son récit est autobiographique et il raconte sa longue jeunesse dans laquelle il a heureusement vécu des choses bonnes avec ses amis, sa famille. Il nous informe de son quotidien, raconte que tous les jours sa mère le fouette et qu'il est frappé, fâché et subit toutes sortes de violence pour toutes les raison, toutes plus absurdes les une que les autres. Il nous présente vaguement sa plus proche famille, ses tantes et cousines, ses oncles et enfin le peu d'amis qu'il se fait entre deux déménagements. Il passe souvent du temps avec le cordonnier dont il apprécie les enfants et avec lesquels il s'amuse bien mais sa mère essaye de les éloigner parce que cela rend son fils trop heureux. Et puis tout au long de son histoire, il commence à comprendre sa situation mais pas totalement. Des fois il y pense que sa mère est odieuse avec lui mais sur le champ il s'excuse et se puni mentalement de dire des choses si méchantes sur sa mère.
Mon avis
Dans ce livre, il y a assez de personnages qui se rendent compte de la situation de Jacques mais qui n'osent pas le dénoncer. Notamment la voisine, qui des fois, dit à la mère de Jules qu'elle peut le fouetter à sa place pour la soulager mais au final, elle fait semblant et lui donne des bonbons. Il y a aussi sa famille qui est plutôt gentille. Au cours d'un voyage chez son oncle, il tombe amoureux de ses cousines mais doit les quitter, pour toujours. En fait, c'est un peu la consolation de ce livre, les personnes qui donnent du bonheur à Jacques, même si celui-là ne dure pas très longtemps. Le bonheur, Jacques pense le ressentir, mais ce n'est pas le même que le nôtre. Son bonheur à lui, c'est tout ce que pourrait faire le bonheur de sa mère et en l'occurrence, il dit que le bonheur de sa mère passe dans les violences qu'elle lui inflige. Alors il se laisse faire et il encaisse tant bien que mal.
Pour moi c'est un bon livre parce qu'il fait vraiment réfléchir et pour ma part, il m'a bouleversée et j'ai été très émue parce que ce petit garçon ne connaîtra jamais le bonheur qu'un enfant a pu connaître grâce à ses proches. Jacques lui n'avait pour proches que quelques membres de sa famille et des amis. En plus il a vécu son enfance dans des maisons sales situées dans des rues pas très propres. Alors je pense que c'est une sorte de morale faite eux personnes semblables à la mère de Jules et à tous les petits enfants tels que Jules qui subissent la violence de leurs parents et qui n'ont rien d'autre à faire que d'attendre, sans rien dire, sans dénoncer. C'est une triste réalité!
Marion Disarbois, 3ème 3
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire