jeudi 27 décembre 2012

« Vingt-quatre heures de la vie d’une femme » Stefan Zweig

J’ai lu le livre de Stefan Zweig « Vingt-quatre heures de la vie d’une femme » publié aux éditions « Le livre de poche ». Stefan Zweig est né le 28 novembre 1881 à Vienne et s’est suicidé en 1942 avec sa femme au Brésil. C’est à la fois un écrivain, un dramaturge, un journaliste et un biographe autrichien. Il a été élevé à Vienne par son père, Moritz Zweig, d’abord marchand puis fabricant fortuné de tissus et par sa mère, Ida Zweig, fille d’un banquier. Avec son frère ainé, Alfred, il a été élevé  dans une famille qui leur a donné une éducation laïque (Stefan n’aimait pas se faire rappeler qu’il était juif). Au Maximilian Gymnasium il a reçu un enseignement autoritaire et a réussi à avoir son baccalauréat en 1900 avec une distinction  en allemand, en physique et en histoire. Zweig essaie ensuite l’écriture, il compose plusieurs poèmes et connait ses premiers succès. Ce récit d’une passion tombée du ciel est une de ses plus grandes réussites.
Ce livre commence dans une petite pension de famille où une violente discussion éclate à une table dont le narrateur est l’un des convives. Habituellement dans cette société bourgeoise on ne se livrait qu’à des petites plaisanteries sans profondeur. Mais l’hôtel avait connu la veille un scandale : Mme Henriette la femme d’un client était partie sans rien dire, avec un jeune français à la fois sociable et discret  qui était arrivé le jour précédent en laissant ses filles et son mari. Pour le narrateur il s’agissait bien d’un coup de foudre alors que pour les autres convives, Mme Henriette connaissait déjà cet homme depuis longtemps. Une vieille dame anglaise, Mrs C …, met fin à cette discussion acharnée. Dans la deuxième partie du récit Mrs C... va enfin nous faire comprendre ce qui a réellement pu se passer en nous racontant sa propre histoire…
Ce que j’en pense
Dans ce livre, mon personnage préféré est Mrs C… car c’est le personnage qui se dévoile le plus. Elle n’hésite pas à révéler ses sentiments les plus intimes.
Grâce à ce livre, je me suis demandé ce que j’aurais fait à la place de Mme Henriette et donc « faut-il tout quitter pas amour ? ». Je me suis aussi posé la question : « est-ce qu’à notre époque où l’on divorce très facilement une telle histoire aurait suscité de telles réactions ? »
J’ai aimé ce roman car il est assez facile à lire, on rentre dès le début dans l’histoire. Mais j’aurais quand même voulu savoir les véritables raisons du départ de Mme Henriette.
Louise-Sophie Bosh

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